Trace Demain

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ITINÉRAIRES IMPROBABLES

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dimanche 5 janvier 2014

BONNE QUESTION

arte o vandalismo

Cela vient (bien sur ?) de la ville de Borgès et de Cortazar.

D’autres, tout aussi étonnants, à découvrir ici : Ecrits dans la rue.

C'est la vie

(Les non-hispanophones ne pas s’abstenir)

images : 1. : Arte o vandalismo.

2. : C’est la vie.
source : 1. : Escrito en la Calle

2. : Escrito en la Calle

dimanche 12 février 2012

OBSERVATOIRE POUR CONTEMPLER SES CONTEMPORAINS EN PLONGÉE

OBSERVATOIREDessin de Christophe

DISPOSITIF POUR REGARDER DE PRES LA FACE DE SES CONTEMPORAINS

DISPOSITIFDessin de Chrsitophe

samedi 11 février 2012

MACHINE POUR OBSERVER LES PETITS POIS

MACHINE PETITS POISDessin de Christophe

jeudi 9 février 2012

MACHINE POUR VOIR LA CÔTE ANGLAISE DU LITTORAL NORMAND

MACHINE A VOIR

Je veux un yacht

« Je veux un Yacht ! Je veux mon Yacht ! » disait la Reine. Elle le répétait à tue-tête et le hurlait même en tapant des pieds.

On en eut assez Outre-Manche et il fut décidé en haut lieu de faire appel aux chantiers navals de français de Saint-Nazaire mais en donnant une consigne stricte : le moins cher possible.

Le premier contact, téléphonique, fut assez confus.

« Pliz, un yot fort ve couine. »

Voilà ce que comprit la secrétaire bretonne qui ne connaissait que le français comme langue étrangère.

« Ecrivez-le moi, et j’verrrons c’qu’on peut bien faire. »

Elle reçut dans les jours qui suivirent une lettre avec ces indications :

Un yacht pour la Reine.

N’ayant intégré dans son vocabulaire que « bateau de croisière », notre secrétaire bigoudaine chercha dans son dictionnaire ce que yacht –yact pour elle- pouvait bien vouloir dire. Elle tomba sur « yack » et se dit que l’auteur du message ne savait pas écrire.

La secrétaire peu finaude fut surprise d’une telle demande mais comme elle était serviable, elle fit le nécessaire.

C’est ainsi que la Reine d’Angleterre reçut pour son jubilé des 60 ans de règne un superbe yack, pour lequel elle se prit d’affection.

En France, sur la côte, on installa une très longue vue très puissante- dont le dessin reproductif est joint à cette courte explication- afin d’observer de loin, et sans la contrarier, la monarque lors de sa promenade quotidienne à califourchon sur son superbe Yack.

                           Gaude sève ve couine ! 



Dessin de Christophe et texte de Marc

vendredi 30 septembre 2011

MELTING POT

Il fait chaud ce soir, je zappe sur toi le tube :

- MINOR SWING...

- MINOR BLUES... ... 

- NUAGE... ... ... 

- TAKE THE "A" TRAIN ... ... ... ... ... 

- IN THE MOOD... ... ... ... ... ... ... 

- BLUE MOOD..............................................................................................................

- WATERMELON MAN.......................Waouh ! Surtout la version d'Herbie de1973.....

J'ai moi aussi envie de transporter des melons ce soir de la rue Pasteur à vos domiciles, avec une vieille charrette chaotique, allant cahin-caha, de République à ville, jusqu'à vos esprits, pas trop vite, pas vite, lentement.

Impression du soir.

J

vendredi 15 avril 2011

DIRE, le vent se lève...

Carnet de dessins JJ - LIEN =  http://www.youtube.com/watch?v=OTjTESjqfJ4

jeudi 20 janvier 2011

Voyager dans le temps (grammatical) en tramway

Pour les traceurs et traceuses qui vivent le tramway au futur, quelques images du tramway au passé simple (1938) :

Puis au passé décomposé (1947) :

(Remerciements à Thierry C. pour les liens)

lundi 3 janvier 2011

N'attendez pas 2012, votez Pedu dès maintenant ! (ou l'autre président, déjà il rouspète)

nov-dec_2010-16-WEB.jpg

"Vous n'allez pas me faire croire que les romislamogauchistes infiltrés dans le service public et chez un câblo-opérateur que je ne dirai pas son nom qui commence par numéri et finit par câble, ils ne s'arrangent pas pour foutre en l'air mes interventions sur toutes les télévisions libres de mes amis avec des bandeaux au bas de l'écran, oui, là, qui se foutent de moi et font le jeu de Pedu et de ses complices dans la campagne pour l'élection à la présidence de Trace demain" N.S. président anonyme.


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"j'en suis marri". N.S. président anonyme.

mardi 31 août 2010

Tire-toi !

Tire-toi !

 

 

 

            Je pensais que ce ne serait qu’une formalité, mais l’angle était complètement fermé.

 

Matin venu, s’égouttent

La pluie du toit,

Les rêves du souvenir.

 

            Ils m’avaient confié le travail quelques mois avant. J’avais été reçu à l’étage d’une librairie d’occasion tenue par une femme et qui leur servait de couverture, dans une rue étroite au-dessus de la plage. Le boulot consistait à éliminer un gars, dans le quartier des affaires. Une planque était prête dans l’immeuble d’en face. Pas beaucoup de questions à poser, une enveloppe à empocher. Fifty avant, fifty après.

 

Traits de plumes

Les oiseaux griffent le ciel

Mais ne nous laissent rien.

 

            J’ai réglé quelques dettes, j’ai fêté la reprise des affaires, et je me suis embusqué à l’endroit prévu. Un deux-pièces-cuisine, frigo plein, télé, bar à alcools. Les délices de Capoue. J’avais apporté mon fusil et ses accessoires, une boîte de munitions, une arme de poing en cas de besoin, et quelques bouquins pour deux ou trois jours. Pas le genre qu’on emporterait sur une île déserte, je comptais faire vite pour aller toucher le reste du paquet. Juste un recueil de recettes de cuisine et de la poésie japonaise. Du fugace, il fallait que je puisse lever le nez à tout instant pour surveiller ma cible.

 

« Après 24 heures, larder la viande. Faire dorer dans la graisse de canard. Rajouter tous les éléments de la marinade, puis verser le vin par dessus. Faire cuire deux heures. »

 

            Le problème, je l’ai compris tout de suite, c’est que de l’appartement où je planquais, je ne voyais qu’une partie des bureaux de ma cible. Impossible d’avoir l’ensemble des pièces où il travaillait. C’était un bâtiment de quatre ou cinq étages, une façade de grosses pierres. De grandes baies permettaient de voir à l’intérieur le déplacement des employés, les volées d’escaliers métalliques, les bureaux relookés, les armoires, les bannettes à courrier. J’aurais eu le temps d’observer les manies de chacun, de connaître les heures d’arrivée, de savoir qui était ponctuel, qui restait le plus tard. 

 

Ambassade de la pluie,

le pays

qui est entouré de déserts.

 

            Mais les bureaux faisaient l’angle d’une rue et je n’en voyais qu’un côté et, de plus, comme je n’étais pas exactement en face, des angles morts m’empêchaient de plonger le regard jusqu’au fond des pièces. Je vis bien passer à plusieurs reprises celui que je devais abattre, mais je n’eus jamais le temps de cadrer. Je risquais de le louper et de tout foutre par terre. Au bout de quelques heures, je conclus à l’impossibilité de faire le boulot dans ces conditions. J’appelai au numéro qu’on m’avait laissé. Personne. Après plusieurs essais infructueux, je décidai de me rendre à la librairie le lendemain à la première heure. Je commençais à flairer un mauvais coup.

 

« Ecraser les carapaces et les têtes et les mettre dans une sauteuse. Ajouter oignon, bouquet garni, saler et poivrer, arroser de vin blanc sec. Couvrir et laisser mijoter 30 minutes. »

 

            Cinquante mètres avant le magasin, j’entendis un claquement de portière derrière moi. Un costaud venait de sortir d’une voiture et me suivait. La voiture nous emboîta le pas. Je dépassai la bouquinerie, suivis la rue et obliquai vers une autre, puis une autre encore, plus large, avec des boutiques. En bas, au coin, en face d’un parc, un rade plutôt grand, avec une terrasse. Je m’y assis pour donner le change, commandai une bière. La consommation arrivée, j’enlevais mon imperméable que je laissai sur la chaise. J’entrai et me rendis aux toilettes.

 

Quoi !

C’est le pou qui dit à la tête :

« Laisse-moi en paix ! »

 

            Au fond d’un couloir, une fenêtre donnait en arrière-cour sur des toits. J’ouvris, enjambai l’embrasure et attrapai une gouttière providentielle qui me permit d’arriver sur le toit d’un appentis, d’où je pus atteindre d'autres cours intérieures. Je ressortis dans une autre rue.

 

 

            Je filai jusque chez moi prendre des affaires. Ma voiture était dans la rue. Pas trace des costauds ni de leur véhicule. Je démarrai en direction de l’autoroute. J’abandonnais dans cette histoire un bon paquet de fric et j'étais devenu la cible d’une bande qui avait en moi un témoin gênant.

 

Vieux comme la vie

Familier

du désastre.

 

lundi 7 décembre 2009

Chutes de territoire

C'est bordant une minuscule portion d'arc autour d'un rond-point soigneusement dessiné (s'y papouillent Louis Blanc, alias D32, Jules Verne et Eugène Landoas : un ménage à trois !) un triangle d'à peine plus d'un mètre carré, nid clos miniature hirsute d'herbes hautes, jurant avec un triangle vis à vis (propriété publique en escalier peigné jardinet celui-ci), comme avec le carré à poil ras du rond-point.

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jeudi 14 mai 2009

Les dimanches matins avec mon paternel

 Tous les dimanches, mon père et moi partions de chez nous de bon matin. Nous quittions allègrement notre résidence toute de blanc vêtue pour rejoindre des quartiers bien plus grisonnants et toutefois familiers. Le carrefour des Prévoyants (exit Garges et bonjour Stains), le quartier du Bel-air, un arrêt au PMU du coin de la rue afin de prendre la température des pronostics auprès des autochtones locaux.

     Puis première vraie halte rue de l’Égalité chez un premier oncle. Première discussion animée autour de tocards qui ne partiront pas ou qui s’emballeront au galop (sacrilège pour un trotteur). Premier pastis. Première grenadine pour moi.

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mardi 14 avril 2009

Aller de ... à ... sans passer par ... en restant au Havre... STOP

  • Aller du Quai de l'Europe au terminal de Bougainville sans passer par l'écluse François Premier.
  • Aller de Caucriauville au stade Deschazeaux sans passer par la rue de Verdun.
  • Aller de l'université à l'ISEL sans passer par le bassin Vauban.
  • Aller du sommet de l'hôtel de ville au sommet de Saint-Joseph sans passer par la terre.
  • Aller de Saint-Léon à Sainte-Cécile sans passer par l'escalator.
  • Aller du rond-point à la mare rouge sans passer par le tunnel Jenner.